jeudi 24 janvier 2008

Manichéen

Voici ma réponse à cet article paru dans le journal "le Soir".

Au XXI siècle, le simplisme de votre raisonnement est effarant. Opposer les intérêts des salariés et ceux du capital est non seulement archaïque mais de surcroit néfaste pour ces deux catégories. Affirmer ce genre de raisonnement nie le fait qu'une bonne partie du capital provient de l'épargne (volontaire ou non) des salariés, ignore la nécessité du capital pour créer des emplois et fait comme si ces "deux mondes" étaient étrangers l'un à l'autre.

Vouloir mettre en exergue cette opposition en omettant le rôle confiscatoire, spoliateur et illégitime de l'Etat dans la faiblesse du pouvoir d'achat relève de la propagande d'un autre âge. La première atteinte à la richesse des ménages est de loin, l'impôt au sens large. Il nourrit une classe de parasites, qui jouit d'une rente en bénéficiant d'un régime exorbitant car exempt de risque et vide de valeur ajoutée, le tout sous prétexte d'une solidarité avec les plus démunis. Quel cynisme !

La vie est un risque permanant. Ne pas l'assumer relève de la pensée magique, est infantilisant et empêche l'épanouissement de l'Homme.

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